lundi 17 juillet 2017

Lecture juillet #5

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TERMINE le 14 juillet (43 pages)
RESUME : Palpitos est l'homme le plus fort du monde. Il rencontre une douce et belle jeune fille qui est tout de suite d'accord pour être son amoureuse. Crakita aime l'idée d'être la femme de l'homme le plus fort du monde.Tout est bien qui finit bien. Seulement voilà, Crakita n'est pas seulement belle et douce. Elle a aussi une toute petite voix aiguë qui crève les tympans de Palpitos. Pour ne pas entendre cette voix, Palpitos ne lui laisse plus ouvrir la bouche. Et ce n'est pas si simple de ne pas laisser parler son amoureuse. La vie peut devenir très difficile. Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.
Ma note : 💓💓💓
FORMAT PAPIER
Petite histoire d'amour tout mignonnette sur ces défauts que l'on aime tant chez ceux que l'on aime. Quand on aime quelqu'un c'est tout entier. C'est ce que Palpitos va apprendre au fil de ses aventures, ses rencontres magiques avec des femmes qui ont changé sa vie.
Le style est humoristique, les dessins d'Anaïs Vaugelade sont plein de douceur et assez drôle aussi. Ce petit livre est plein de fraîcheur. Pour les petits lecteurs mais aussi pour les plus grands, pour ne pas oublier ce qui est important.

TERMINE le 14 juillet (71 pages)

RESUME : Socquette rêve de monter tout en haut d'un arbre. Bouldepoil voudrait l'aider à réaliser son rêve. Les deux amis se mettent à la recherche d'un singe. En chemin, ils rencontrent une petite fille qui a vu un chat. Les chats aussi, ça grimpe aux arbres.

Ma note : 💓💓💓
FORMAT PAPIER
Première lecture écrite et illustrée par Catharina Valckx. Un conte avec des personnages improbables, drôle et plein de cet absurde que l'on aime enfant. Si une chaussette et une boule de poils se mettaient à parler et réalisaient leurs rêves de toujours ça donnerait quoi ? Les illustrations sont colorées, les dialogues drôles. L'histoire est toute simple mais tendre et toute douce. La fin délicieuse.
Une première lecture qui fera travailler l'imagination, rire et donnera envie de réaliser ses rêves les plus fous.

TERMINE le 14 juillet (59 pages)


RESUME : En 1953, le magazine américain Thé Reader's Digest demanda à Giono d'écrire quelques pages pour la rubrique bien connue "Le personnage le plus extraordinaire que j'aie jamais rencontré ".
Quelques jours plus tard, le texte tapé à la machine, était expédié, et la réponse ne se faisait pas attendre : réponse satisfaite et chaleureuse, c'était tout à fait ce qui convenait.
Quelques semaines passèrent, et un beau jour Giono descendit de son bureau. Son visage reflétait la stupéfaction. Il venait de recevoir une deuxième lettre du Reader's Digest, d'un ton bien différent de la première : on l'y traitait d'imposteur...
Giono trouvait la situation cocasse, mais ce qui prédominait en lui à l'époque, c'est la surprise qu'il puisse exister des gens assez sots pour demander à un écrivain, donc inventeur professionnel, quel était le personnage le plus extraordinaire qu'il ait rencontré, et pour ne pas comprendre que ce personnage était forcément sorti de son imagination...

Ma note : 💓💓💓💓
FORMAT PAPIER
L'histoire d'une rencontre avec un grand homme de l'ombre, Elzéard Bouffier, berger de son état. Cet homme simple vivant chichement et isolé des hommes et du monde, planta bien plus d'arbres qu'il ne compta d'années dans sa vie. Il ressuscita au fil d'années de persévérance une région abrupte, jusqu'à alors abandonnée. A coups de chênes, d'hêtres, de bouleaux, il fit revivre une montagne et y apporta la vie.
Tous les grands hommes ne sont pas célèbres, grand bien nous fit que Giono dans son infinité humanité, nous ait contée l'histoire de celui-ci.
Magnifiquement illustré et teintée de cet amour de la Provence propre à Giono, ce petit récit biographique est plein d'une humanité sans fards et proche d'une Terre chérie entre toute, de richesses que seule la Nature est capable d'apporter à l'Homme.


TERMINE le 14 juillet (26 pages)

RESUME : Trois frères lapins vivaient dans une clairière où ils s'étaient creusé un terrier confortable. Deux des frères étaient toujours ensemble, mais le troisième faisait souvent bande à part. Ce pauvre lapin louchait, et les deux autres n'arrêtaient pas de se moquer de lui, jusqu'au jour où...

Ma note : 💓💓💓
FORMAT PAPIER
Un petit album de Boujon comme on les aime. Sur une histoire de fratrie cuniculaire, sont l'un des membres est un brin spécial puisqu'il louche. Il voit la vie autrement et ses frangins la lui font dure. Jusqu'au jour où renard se met à rimer avec carotte.
Des illustrations simples au pastel gras, c'est une histoire de point de vue mais moi ça m'a bien plu.



TERMINE le 14 juillet (63 pages)

RESUME : Je ne vois pas la mort comme une montagne de cendres mais comme un fleuve qui sort de la poitrine du mort, une barque chargée à ras bord de fleurs odorantes, une extase dans le noir, la vie à son zénith.


Ma note : 💓💓💓💓💓
FORMAT PAPIER
Un petit livre rituel. Je m'explique. le rituel de l'ouverture du livre, il y avait longtemps que je n'avais pas ouvert (au sens propre) les pages d'un livre, détacher délicatement chaque feuillet de son voisin avec un coupe papier, précautionneusement en veillant à ce qu'aucune ne se déchire. Impatiente de se plonger dans les pages ainsi déflorées une première fois.
J'avais presque oublié à quel point j'aime la poésie des mots de Bobin. Ce recueil de prose poétique est centrée sur la mort, non pas dans son aspect dramatique mais dans sa dimension mystique, religieuse, ésotérique et profondément liée à la Nature et la Vie. Des pensées butinant d'un lieu à l'autre, d'une personne à l'autre, des instants d'éternité figés en mots, admirablement éphémères et portant pourtant la grâce de l'immortel.
On en ressort ressourcé et la joie de vivre au cœur.


TERMINE le 14 juillet (88 pages)

RESUME : Pourquoi ne pas renouveler la langue française ? Sous la forme d'un petit recueil de termes inédits et de mots-valises, voici un dictionnaire d'un nouveau genre. Autour de définitions hilarantes, farfelues et pourtant d'une logique sans faille, Alain Finkielkraut joue avec les mots et nous fait partager son goût pour la poésie, l'humour et la philosophie. Il a repris et augmenté Ralentir : mots-valises pour provoquer notre imagination... Et pour notre plus grand plaisir !
Ma note : 💓💓💓💓
FORMAT PAPIER
Un petit dictionnaire de mots-valises tout à fait hilarant. Prenez une heure pour entraîner vos zigasthmatiques et faire reluire votre dentation.
En bref et en mots, on se marre à en pleurer et c'est drôlement relaxant de rire. Les livres qui font rire sont si rares qu'ils méritent d'être soulignés. Amateur de bons mots et d'humour au second degré, avancez et dévorez ce petit fictionnaire illustré !
 


TERMINE le 14 juillet (51 pages) 

RESUME : " Comment se fait-il que l'humanité, en dépit de ressources planétaires suffisantes et de prouesses technologiques sans précédent, ne parvienne pas à faire en sorte que chaque être humain puisse se nourrir, se vêtir, s'abriter, se soigner et développer les potentialités nécessaires à son accomplissement ? [...] Comment se fait-il que nous n'ayons pas pris conscience de la valeur inestimable de notre petite planète, seule oasis de vie au sein d'un désert sidéral infini, et que nous ne cessions de la piller, de la polluer, de la détruire aveuglément au lieu d'en prendre soin et d'y construire la paix et la concorde entre les peuples ? " Ce texte de Pierre Rabhi nous amène à ouvrir les yeux sur le devenir de la planète et de l'espèce humaine, et propose une réflexion sur la " nécessaire décroissance ". Il apporte des solutions concrètes, réalistes, à l'échelle humaine, que chacun peut mettre en œuvre, partager, propager. Une manière de ne pas se sentir impuissant face à demain. La part de chacun, La Part du colibri, comme il le dit avec poésie.

Ma note : 💓💓💓
FORMAT PAPIER
Lecture très enrichissante que cet essai engagé pour l'humanité et le respect de notre Environnement, de la Terre nourricière, unique et irremplaçable. Pierre RABHI remet l'homme à sa juste place de simple part de l'univers, ni supérieur ni inférieur, simple égal à lui-même et aux autres, face à ses responsabilités qui font de l'industrialisation des derniers siècles, une menace croissante et latente pour les jours futurs. Quelques propositions assez utopistes mais tellement optimistes qu'elles mériteraient d'être étudiées en haut lieu, réguler la consommation pour pérenniser la planète, quel beau mantra. L'auteur a fait là sa part, comme le colibri de la légende et mit l'espèce humaine face à son devenir. Clés en main, l'avenir nous dira ce que nous en ferons.


CHRONIQUE A VENIR


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